Attitude, Réussite, Chance et Succès…

Davantage de points de vente de la Française des jeux sont présents en France qu’il n’y a de boulangeries, ou de bureaux de poste. Les gens aiment les solutions faciles, même si elles sont peu efficaces. D’ailleurs le marché de la voyance et des jeux de hasard ne cesse de progresser. Nombreux sont ceux qui préfèrent s’en remettre à la chance pour changer de vie.

Pourtant je ne crois pas au destin. Et encore moins au hasard. J’explique pourquoi dans cet article, et j’y partage deux points indispensables pour décupler vos résultats. Sans se reposer sur la chance.


Deux camps, deux états d’esprit.

La bataille fait rage parce que deux camps s’opposent. Et les avis sont partagés. D’un côté nous avons les fervents défenseurs du…

C’est la faute à pas de chance.

Qui utilisent souvent cette excuse pour justifier un échec, et ne pas avoir à se remettre en question. C’est tellement plus facile d’accuser le sort, pensent-ils. Pourtant les excuses plaintes et jérémiades ne mènent nulle part, ne règlent pas vos problèmes, et n’intéressent personne.

De plus, sur le long terme, ces « victimes de la vie » se ferment eux-mêmes à toute possibilité de progression, et donc de réussite, précisément parce qu’ils mènent leur vie de manière passive et non active.

Mais heureusement de l’autre côté nous avons ceux pour qui…

La réussite n’est pas un accident.

Ni une affaire de chance, mais plutôt d’attitude. Ceux qui se considèrent comme les acteurs et scénaristes de leur propre vie. Ceux qui choisissent leur vie, au lieu de la subir.

  • Demandez donc à un gagnant s’il croit à la chance.
  • Demandez-donc à un athlète de haut niveau s’il construit sa stratégie sur l’espoir.
  • Demandez-donc à un entrepreneur à succès, qui s’est battu toute sa vie pour créer ce qui perdurera après sa mort, s’il se repose sur le destin.

La plupart vous diront non. Parce qu’ils créent eux-mêmes les conditions pour réussir. Parce qu’ils n’attendent pas que tout leur tombe du ciel, et vont chercher ce qu’ils veulent. Sans demander la permission. Sans se soucier du « qu’en dira t-on ». Sans reculer, et ce malgré les doutes ou les erreurs.


Ce qu’on ne vous a jamais dit sur la chance.

Mettre sa vie entre les mains du hasard nous fait croire que nous ne la contrôlons pas. Comme si nous étions de simples feuilles ballottées par le vent. Certaines personnes semblent plus chanceuses que d’autres, oui d’accord. Mais ce n’est qu’une impression.

Les lois de la nature ne font pas de favoritisme.

En réalité, et c’est parfois difficile à accepter, la chance n’est pas le facteur le plus déterminant. Ni le plus important. Le secret des gens qui réussissent ? Ils suivent les lois, principes et méthodes qui mènent au succès. Consciemment ou non là n’est pas la question, car la nature ne fait pas de favoritisme. Ainsi un et un font deux, quelle que soit la personne qui fait l’addition. Que l’on se défini comme « chanceux » ou « malchanceux », nous sommes tous logés à la même enseigne.

De même, si je suis sorti de mon côté réservé voir timide lorsque j’étais jeune, c’est parce que j’ai changé de façon de penser. J’ai changé d’attitude et d’état d’esprit, pour agir plus intelligemment. J’ai parlé aux inconnus. Je suis sorti de ma zone de confort. C’est donc d’abord mes actes, ce que je fais et la manière dont je le fais, qui définissent qui je suis. Et non la chance. Désolé si je mets en pièces vos excuses, mais la réussite est accessible à tout le monde, à condition de faire ce qu’il faut. Cela n’a rien de mystique.

L’erreur à éviter

La vie n’est qu’une question de perception. Rien n’est totalement vrai. Rien n’est totalement faux. D’ailleurs en philosophie il n’y a pas une mais plusieurs réalités, selon le point de vue. C’est aussi valable pour les croyances qui modèlent notre existence. Qu’elles soient vraies dans l’absolue de l’univers est une vue de l’esprit. L’important est qu’elles nous soient utiles. Chercher la vérité universelle à tout prix est donc une erreur, puisqu’elle n’existe pas. Il n’y pas de réalité objective.

C’est pourquoi une bonne croyance n’est ni vraie ni fausse. Soit elle nous aide à progresser, soit non. Dès lors ce qui compte vraiment c’est qu’elle facilite l’atteinte de l’objectif recherché. Autrement dit, qu’elle nous soit utile, même si elle est fausse.


Pourquoi partir perdant ? Ou comment un simple changement de perception peut bouleverser votre vie.

J’étais quelqu’un de réservé, un peu timide. Pourtant aujourd’hui, je discute facilement avec des inconnus tous les jours de part mon activité professionnelle basé sur le relationnel. Je ne suis devenu pas forcément totalement à l’aise en toutes circonstances (car je ne sais pas trop « faire semblant » ou « jouer un rôle »), mais c’est amplement bien meilleur qu’avant.
J’ai longtemps cru que mon côté réservé était une caractéristique innée, contre laquelle je ne pouvais rien. J’ai d’ailleurs souvent entendu des proches dire lorsque j’étais jeune, des trucs comme : »Oh bah… David… il est calme, il est comme ça, il ne parle pas beaucoup« . J’ai longtemps pensé être une « victime » de la malchance. Et ne rien pouvoir y faire. Du coup j’abandonnais d’avance. Je me contentais de survivre. Le futur m’angoissait et me faisait parfois peur.

La façon de penser qui vous empêche de réussir.

En pensant de la sorte, on se saborde. On limite notre potentiel. Croire que l’échec est inévitable parce que l’on est réservé, timide ou malchanceux de nature n’est pas du tout motivant.

Je peux aussi être intimement persuadé que cet article sera très peu lu. Dans ce cas je vais le négliger. Ne pas faire d’efforts. Le bâcler et me reposer sur mes lauriers. Cela donnera un texte banal, comme il en existe tant. Et on l’aura vite oublié.

Cependant il y a une autre façon de voir les choses. Je peux croire, d’un autre côté, que mes lignes seront lues par énormément de personnes. Que je peux sortir de ma réserve et de la timidité, et devenir sociable. Extraverti. A l’aise en compagnie de n’importe qui.

Tout ceci est bien plus motivant que d’être persuadé d’échouer. Or même si au début ces croyances sont fausses, elles me permettent de progresser. De rédiger du mieux possible. De parler aux autres. D’agir. Et après tout, l’action n’est-elle pas la seule façon de vérifier si un résultat est atteignable ?

C’est en appliquant ces conseils que je suis devenu beaucoup moins réservé. C’est en appliquant ces conseils que j’ai continué à poursuivre des rêves, notamment professionnel, parfois même sans toucher un seul centime. Dès lors quel que soit l’exemple, quelle que soit votre situation actuelle, c’est le résultat final qui départagera la croyance la plus utile. Peu importe si peu de personnes croyaient au début en ce que j’avais choisi comme voie professionnelle. Peu importe si je ne suis pas devenu moins réservé en une semaine. Ce qui compte c’est d’y croire et de continuer comme si on travaillait  déjà déjà avec le monde entier. Comme si devenir ultra-sociable était inévitable. Parce que finalement, si je m’en donne les moyens, si j’y crois et que j’agis intelligemment je finirai par réussir.

Bien-sur que NON !…

Je vous vois déjà venir. Non, je ne fais pas de hors sujet. Quel est le rapport avec la chance ? C’est plutôt simple. Cette démonstration me permet maintenant d’affirmer que vos croyances influencent votre capacité à obtenir des résultats. Et c’est aussi le cas pour la chance.

La façon dont vous percevez la vie, la façon dont vous percevez la chance, la façon dont vous définissez ce mot influencent en bien ou en mal votre réussite. Voici comment.


La réussite est-elle un coup de chance ? Oui et Non.

On peut croire à la chance, ou pas du tout. Personnellement j’émets des réserves.

La seule et unique définition de la chance à laquelle je crois.

Je crois à la chance au sens d’opportunité. A la faculté que nous avons de saisir les bonnes occasions. A condition d’être prêt.

La chance ne favorise que les esprits préparés – Louis Pasteur

Certes, beaucoup de trouvailles ont été faites de manière imprévue. C’est le cas de la pénicilline, de la superglue, des rayons X, du Viagra et même de l’imprimante à jet d’encre ou du Botox.

Dans l’ouvrage Les Entrepreneurs, le pape du management Peter Drucker défini même l’imprévu comme étant la première source d’innovation.

Cependant, pour saisir les opportunités il faut un esprit préparé et des capacités d’exploitation. Il faut avoir les aptitudes nécessaires pour reconnaître ce que d’autres n’ont pas su voir et inventer.

Voici pourquoi les plus grands inventeurs, n’ont pas plus de veine que les autres.

Généralement on nous recommande d’écouter les experts reconnus. Mais on pourrait aussi être un peu sceptique et penser que certes, on peut trouver de nombreux exemples au cours de l’histoire qui contredise ce point.

Si Copernic et Galilée avaient écouté les « experts », il n’auraient pas pu prouver que la terre tournait autour du soleil, et leurs nombreuses autres découvertes. En fait ils ont fait exactement l’inverse. Ils ont voulu « réinventer la roue » et ont réussi en quelque sorte !

Les grands inventeurs, scientifiques et entrepreneurs, sont toujours allé contre le courant, et non pas écouté les experts !

Oui il y a parfois des exceptions qui confirment la règle.

La grande majorité des scientifiques et inventeurs ont d’abord appris à maîtriser leur domaine avant d’apporter des innovations ou de grandes avancées. Regardez la liste des prix Nobel en médecine, physique ou chimie. Consultez aussi ce lien.

Il y est expliqué très clairement que « La grande majorité des inventions sont aujourd’hui le résultat de recherches effectuées par différentes personnes qui collaborent au sein d‘un même laboratoire ou élaborent une invention sur les résultats des recherches précédentes de collègues ou d’autres scientifiques. »

La phrase est trop longue, mais pleine de sens.
Copernic a d’abord étudié les mathématiques, la géographie et l’astronomie.
Quand à Galilée il a été physicien et astronome.

Pour pouvoir révolutionner une science il faut d’abord comprendre les théories actuelles.
Ne serait-ce que pour démontrer qu’elles sont fausses, inexactes, ou dépassées.

Comment le moteur de recherche Google soutient cette vision ?

Google et son bouton « J’ai de la chance » partent du même principe. Une fois cette recherche hasardeuse effectuée, on peut y trouver des idées intéressantes. A condition de savoir les reconnaître.

On peut donc affirmer que certains facteurs attirent cette « chance ». C’est le cas d’une bonne définition de ce que l’on veut, de la pro-activité, de la compétence, de la régularité dans l’effort. Or tous ces concepts ne tombent pas du ciel, et peuvent s’apprendre.

Si j’ai du mal à avancer par manque d’énergie je peux m’inscrire à une salle de sport et pratiquer régulièrement. Manger plus sainement. Jusqu’à être en meilleure forme. Si je ne suis pas bon dans mon domaine je peux toujours prendre des cours supplémentaires, et redoubler d’efforts jusqu’à devenir meilleur.

De fait, ce que les gens appellent avoir de la chance est souvent le résultat d’actions constantes orchestrées de manière durable et intelligente. D’efforts de longue haleine. D’une stratégie qui porte ses fruits.

Comme promis, voyons plus en détails deux de ces facteurs. Les plus importants.


Les deux attitudes à développer pour réussir de manière insolente.

Vous n’avez pas besoin de faire des choses incroyables pour réussir. Souvent, il suffit de faire des choses simples, mais d’une manière exceptionnelle. De maîtriser les bases à la perfection, parce que les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut.

Première attitude des gagnants

Acquérir un sentiment de responsabilité. Autrement dit, croire être responsable de l’intégralité de notre vie, même si c’est faux. C’est ce que les américains appellent « être son propre patron ». Il s’agit d’agir comme un entrepreneur, même si on est employé. Et d’appliquer cette attitude à toute notre vie.

Le vent est le même pour tous

Encore une fois, tout est une question de perception et de croyance. Si je crois ne pas être entièrement responsable de mes résultats, je vais agir différemment. Si je pense ne l’être qu’à 20, 30 ou 50% je ne vais pas me remettre totalement en question. Je m’impose alors tout seul une limite à mes capacités de progression, remettant la faute sur quelqu’un d’autre.

De même, croire que le hasard détermine notre vie revient à baisser les bras. A diminuer notre champ d’action. A renier une partie de nos responsabilités et donc donner nous-même existence aux fatalités qui peuvent nous tomber dessus, ruinant alors tous nos efforts.

Ce n’est pas le vent qui décide de votre destination, c’est l’orientation que vous donnez à votre voile. Le vent est le même pour tous – Jim Rohn

De plus, si je crois que la chance est indispensable pour réussir j’admets ne pas contrôler totalement ma vie. Donc si j’échoue je peux toujours accuser le mauvais sort, pensant avoir fait tout ce qu’il faut. C’est d’autant plus limitant que la personne qui affirme ne pas avoir de chance est dans une attitude confortable : elle ne se remet pas en question.

Or c’est bien en cherchant comment faire qu’on progresse, pas en cherchant des raisons de ne pas faire. Et c’est en s’assumant qu’on devient meilleur. Pas en attendant que quelqu’un vienne nous sauver.

Le secret de Zinédine Zidane

Lorsqu’on joue au football, il nous arrivent parfois de batailler sur une pelouse exécrable. Et de perdre. Nous pointions alors du doigt le mauvais état du terrain. Accusant les faux rebonds.

Mais on peut aussi se dire avec du recul que le terrain était le même pour les deux équipes. Ce qui fait de Zidane un joueur exceptionnel n’est pas la qualité de passe qu’il reçoit. Non. C’est plutôt ce qu’il fait avec le ballon après l’avoir reçu. Les conditions extérieures importent peu.

La conclusion s’appliquent à tous les domaines. Quel que soit votre objectif. Les circonstances ne créent pas votre vie. C’est comment vous décider d’y réagir qui compte.

Et même si l’on ne peut pas affirmer être à 100% responsable de tout ce qui nous arrive, notamment parce que des évènements extérieurs à notre champ de contrôle peuvent survenir (tremblements de terre, Big Bang, etc), nous pouvons en revanche toujours contrôler notre réaction.

Deuxième attitudes des gagnants.

Devenir pro-actif. C’est à dire apprendre à créer les conditions nécessaires pour obtenir ce que nous désirons. Car si vous changez votre comportement, même sans changer vos croyances, vous changerez vos résultats.

Si le bateau ne vient pas vers toi, nage vers lui – Jonathan Winters

C’est la distinction qui sépare les personnes qui prennent la vie comme elle vient, et celles qui créent ce qu’ils veulent qu’elle soit. Qui agissent, au lieu d’attendre. Qui comprennent que le succès est attiré par le mouvement. Les prises de décision. L’action. Et à l’inverse, que tout ce qui reste immobile et inactif, fini par mourir…

Dès lors pour changer de vie, il faut commencer par se changer soi-même. Ceux qui scandent « mon tour viendra ! » avant d’espérer les bras croisés devraient plutôt se poser des questions. Si l’on veut réussir on ne peut pas attendre sur les coïncidences. D’ailleurs, quel que soit le projet, attendre n’est que rarement la bonne solution.

On ne récolte pas ce que l’on mérite

Je rejoins ceux qui disent que si l’on veut progresser et réussir à un rythme effarant, on doit d’abord agir à un rythme effarant. Cependant agir massivement ne suffit pas. A force de penser de la sorte on perpétue un mythe inexact. La réussite n’est pas une question de mérite. Ni de détermination. Et encore moins de chance. Tout ceci sont des conseils incomplets.

Ce qu’il faut n’est pas agir davantage. C’est agir de manière plus intelligente qui compte. Toujours. Dans votre domaine ou ailleurs. Parce que monter plus haut quand l’échelle est accolée au mauvais mur ne mène à rien. Ou à pas grand chose…

Voilà pourquoi écouter et suivre les recommandations d’un mentor est plus efficace que de protéger son ego. Même si ça fait mal.


L’exercice du coupable idéal.

Souvent, il faut bien trouver un responsable. Un fautif. Alors on accuse les autres. Cela permet de se laver les mains de sa propre responsabilité, et donc de pas avoir à se remettre en question. Car après tout si ce n’est pas de ma faute je n’ai aucune raison de changer.

Pour pallier à ce problème, et joindre la responsabilité à l’action, voici un exercice terriblement efficace. Il suffit de répondre à la question suivante. De la manière la plus honnête possible :

Que feriez-vous si vous étiez responsable à 100% de votre vie ?
Si vous étiez le coupable idéal ? La cause de la situation qui vous dérange ?

Pouvez-vous apprendre à jouer du piano, sans jamais poser les mains sur le clavier ? Pas moi…

Le but est d’y réfléchir en terme d’actions concrètes. Puis, quelle que soit la réponse, de commencer. Maintenant.

La raison est simple. A chaque fois que vous blâmez les autres vous laissez sur la table votre potentiel. Votre pouvoir. Votre capacité à améliorer les choses, le monde, vos compétences. Vous laissez les autres contrôler votre vie. Au lieu d’en prendre les rênes. C’est malheureux.

Qui pointez-vous du doigt ? Votre patron ? Vos amis ? La crise économique ? Les autres ? Votre femme ? Si c’est le cas commencez par vous regarder dans la glace. Sans œillères. Pour suivre ce qui donne des résultats, pas ce qui protège votre ego.

Au final la meilleure façon de provoquer le destin n’est pas de croire en la chance. Ni de croiser les doigts. L’idée, c’est de s’autoriser à contrôler sa vie. Comme si tout dépendait de nous. Pour agir. Intelligemment.

Le Père Noël n’existe pas. Cessez d’attendre que tout vous tombe du ciel. La vie est une question de choix pas de chance. Il ne faut donc pas espérer, mais s’en donner les moyens. Tant pis pour les superstitieux.

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